Très jolie chanson d’une artiste à part, souvent comparée à Françoise Hardy: Maissiat.
Dans un grand château noir matin et soir le grand huit
Je ne vois pas de suite je ne vois pas d’été
De ces touches en ivoire je te dédie cette fuite
Je veux me revenir, je veux te retrouver
Je voudrais tout te dire, je pourrais tout avouer
Je n’ai rien à cacher, je n’ai plus à me fuir
Lasse de me suffire j’ai manqué de volonté
Je me retrouverai pour mieux te revenir
Pour la première fois je m’ennuie c’est insensé
Mais quoi de surprenant pour la première fois j’aime
Tout est fini j’ai fait les ombres s’écarter
Je rêve d’une vie qui serait aussi la tienne
Dans le halo sans voile de cette chambre à coucher
Je me défais de tout j’ai fait vœu de courage
Une photo de toi que je ne peux décoller
Comment me rassembler ? Comment tourner les pages ?
Une part de l’enfance qu’on ne peut effacer
Qui ressemble à la mienne et serait en partance
Une chaine une alliance, une blessure lointaine, une phrase oubliée
Qui me divise en deux et n’en vaut pas la peine
Dans un grand château noir, le grand huit
Je ne vois pas de suite, je ne vois pas d’été
De ces touches en ivoire je te dédie cette fuite
Je veux me revenir, je veux te retrouver
Tu n’as plus à me fuir, tu n’as plus à te méfier
Je reviens d’une guerre entre moi et moi-même
Dépossédée de nous sur une terre endeuillée
Il est pourtant partout indiqué que l’on s’aime
Tous deux vivants je dis la lumière éclatante
Notre amour dans la peau je fais le vœu suprême
Tu es le seul tant, le seul qui m’enchante
Dans chacun de ces mots, entends tu que je t’aime
Tu es le seul tant, le seul qui m’enchante
Il est dans chaque mot signifié que je t’aime